Les mères d'enfants atteints d'autisme étaient moins enclines à prendre des suppléments de fer avant et durant la grossesse, alors qu'elles présentaient déjà des carences en fer, selon ce qu'a observé une nouvelle étude américaine.
Des chercheurs à l'Université de la Californie ont trouvé qu'un faible apport en fer était associé à des risques accrus d'autisme si la mère était âgée de 35 ans et plus lors de l'accouchement, ou si elle souffrait de problèmes de métabolisme lié à l'obésité comme l'hypertension ou le diabète.
«Une carence en fer, et l'anémie qui en résulte, est la déficience nutritive la plus commune, en particulier durant la grossesse, affectant 40 à 50 % des femmes et de leurs enfants», a indiqué la chercheuse Rebecca Schmidt, dans un communiqué.
«Le fer est essentiel au développement précoce du cerveau, contribuant à la production de neurotransmetteurs, à la myélinisation et aux fonctions immunitaires. Ces trois éléments ont des liens avec l'autisme», a-t-elle ajouté.
Les scientifiques disent que des recherches plus approfondies doivent être menées, mais que les femmes devraient consommer des vitamines et suivre les conseils de leurs médecins.
La recherche a été publiée en ligne dans l'American Journal of Epidemiology.
in
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2014/09/20140922-151116.html
Des chercheurs à l'Université de la Californie ont trouvé qu'un faible apport en fer était associé à des risques accrus d'autisme si la mère était âgée de 35 ans et plus lors de l'accouchement, ou si elle souffrait de problèmes de métabolisme lié à l'obésité comme l'hypertension ou le diabète.
«Une carence en fer, et l'anémie qui en résulte, est la déficience nutritive la plus commune, en particulier durant la grossesse, affectant 40 à 50 % des femmes et de leurs enfants», a indiqué la chercheuse Rebecca Schmidt, dans un communiqué.
«Le fer est essentiel au développement précoce du cerveau, contribuant à la production de neurotransmetteurs, à la myélinisation et aux fonctions immunitaires. Ces trois éléments ont des liens avec l'autisme», a-t-elle ajouté.
Les scientifiques disent que des recherches plus approfondies doivent être menées, mais que les femmes devraient consommer des vitamines et suivre les conseils de leurs médecins.
La recherche a été publiée en ligne dans l'American Journal of Epidemiology.
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http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2014/09/20140922-151116.html